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AUTRES COMMUNAUTES DE PAROISSES

 

Saint Pierre et Saint Paul

Curé : Jean GANTZER

 

Paroisses de St Maximin, St Pierre, St Urbain et Beauregard

Secrétariat : Presbytère Saint Maximin

3 place de l’Eglise, Thionville -tél 03 82 54 36 06

Email : paroisse.saintmaximin@orange.fr

Blog : http://stpierrestpaul.over-blog.com

 

Communauté du Bon Pasteur

Curé : Jean Pierre KOVACS

Paroisses de Veymerange, Volkrange, et Terville

Secrétariat : Presbytère de Veymerange

16 rue Saint Martin – tél 09 52 71 15 32 ou 03 82 50 40 06

Email : bonpasteurcourriel@free.fr

Blog : http://bonpasteur.over-blog.com

 

 

 

 

 

 

 

 

Archives

3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 20:01

Construire la maison Europe
Déclaration des évêques de la COMECE
en vue de l’élection du Parlement européen des 4 - 7 juin 2009
Les élections européennes : une opportunité pour construire une Europe meilleure
....

http://www.comece.org/upload/pdf/090320%20Decl%20EP%20elections%20FR.pdf


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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 22:51










APRES MIDI DE LA FRATERNITE .

Dimanche 15 mars à 15h00 – Eglise Notre Dame de Saint François à Thionville.

 

En complément de la journée mondiale du migrant et du réfugié, célébrée le 18 janvier dernier, l’ Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture ( ACAT ) et la Pastorale des Migrants ont organisé  un « après-midi de la fraternité « avec les chants des chorales :

-  Gospel de la paroisse protestante de Thionville

-  Arc-en- Ciel des jeunes de Florange

-  Saint François de la paroisse Notre Dame de Thionville.

Le mot d’accueil  était à plusieurs voix : Serge PHILIPPI, prêtre de la paroisse, Madame Simone REBIERE, responsable de l’équipe ACAT Thionville-Yutz et Mgr Joseph MULLER, responsable diocésain de la Pastorale des migrants qui nous a dit comment  lui-même  agissait contre toute forme de torture.

Le groupe de percussions AWOSSI a joué en ouverture et de nombreux poèmes, textes et contes ont entrecoupé les divers chants fredonnés par l’assemblée composée de plus de deux cent personnes.

 L’article 5 de la convention des droits de l’homme a  été proclamé.

Chants ,témoignages,  textes et poèmes étaient sur le thème de la Paix, la fraternité, l’accueil de l’étranger.

« Fais, Seigneur, se joindre toutes les mains pour rendre plus humain le sol où tu insufflas la vie à un homme que tu modelas. »

Un  « goûté de l’amitié »  fut ensuite partagé pour clore cet après-midi fraternel.

 

voir les autres photos:

http://saintefamille.over-blog.org/album-1330157.html

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 00:06

 

L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT)

et la Pastorale des Migrants

vous invitent à un après-midi de la Fraternité

avec les chants des chorales Saint François de Notre Dame,

Gospel de la paroisse protestante de Thionville,

Arc- en-Ciel composée des jeunes de Florange et le groupe de percussions Awossi-Akanikossobe.

 Les chants seront entrecoupés par des lectures de poèmes et de textes.

Fraternité : n’a-t-on pas souvent oublié ce lien de solidarité

 et de sympathie entre les Hommes ?

Quelles que soient notre race, notre religion, notre culture, nous sommes tous des êtres humains, avec les mêmes besoins, les mêmes sentiments. A nous de nous rendre plus proches de ceux qui sont torturés dans leur pays et qui pour cette raison et d’autres deviennent des migrants.

Venez nombreux dimanche 15 mars à 15h00 à l’église Notre Dame de Thionville.

Un « café » de l’amitié viendra clore cet après-midi.

 

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 00:06

Témoignage de Bahira

 pour la journée mondiale du migrant et du réfugié. Le 18 janvier 2009.

 

Je m’appelle Bahira. A cause de la guerre et des problèmes politiques j’ai quitté mon pays, la Bosnie- Herzégovine en 2005.  Avec ma famille : mon mari et mes deux enfants,  je suis venue en France. Les premiers jours étaient très difficiles pour nous. Nous nous sentions seuls, pour nous beaucoup de choses étaient inconnues. Nous habitions un hôtel à Fameck. Nous ne connaissions pas la procédure de la demande d’asile , nous ne connaissions pas nos droits , nous ne connaissions pas la langue française. J’ai prié pour que Dieu nous aide et pour qu’on rencontre des bonnes personnes qui ne font pas la différence parce que nous sommes étrangers dans ce pays  et qui veulent être nos amis.

 C’est ce qui s’est passé. Une personne est venue frapper à la porte de notre chambre d’hôtel, par hasard, et elle est devenue ma première et meilleure amie en France. Quelques mois après,  la paroisse de Fameck a organisé des cours de français pour les demandeurs d’asile et pour les autres étrangers.

J’étais heureuse et j’allais aux cours de français avec plaisir. On apprenait la langue et on faisait de nouvelles rencontres. J’avais des problèmes mais ma vie était plus facile et plus simple.

 Les enfants allaient à l’école et on essayait de s’intégrer dans ce nouvel environnement. La procédure de demande d’asile de ma famille a duré 3 ans.

 En décembre 2008 nous avons obtenu le statut de réfugiés politiques.

Aujourd’hui nous menons une vie calme et normale nous avons les mêmes droits et devoirs que les autres citoyens français.

Mon mari travaille, j’étais infirmière en Bosnie et je ne peux pas exercer ici : je prépare le concours d’aide-soignante. Nous avons de bons amis.

Je remercie toutes les bonnes personnes qui nous ont aidées et étaient avec nous. Surtout merci à Dieu.

 

---------------

Témoignage d’une bénévole professeur de français langue étrangère (FLE)

 à la paroisse Notre Dame de Thionville (57)

 

Depuis le printemps ,j’ai rejoint l’équipe de bénévoles qui accompagnent des migrants dans leur apprentissage du français.

Aider à franchir des étapes ,apprendre notre langue si riche mais si ardue,

donner des outils pour acquérir un savoir, un bagage qui va permettre de dialoguer, de partager, de communiquer, tels sont nos buts.

 

Quelle expérience enrichissante :oui c’est un partage ! Les personnes qui viennent en cours sont issues de pays si différents : Bosnie ,Russie, Roumanie, Allemagne, Arménie, Serbie, Kosovo, Thaïlande , Pologne, Chine, Algérie, elles sont riches de leur culture.

  Ce qui me touche beaucoup, c’est leur pugnacité, leur espérance, leur soif de comprendre le pourquoi du comment. Rien n’est laissé de côté car toujours l’un d’entre eux pose la bonne question au bon moment et c’est tellement bénéfique pour tous . Lorsque j’ai appris à une adulte à écrire son nom pour la première fois, cela m’a bouleversée, j’étais émue devant cette grandeur, cette soif, je me sentais toute petite .

Merci à tous de nous donner ces moments là .

 

Anne-Marie FOULON

 

 

 

 Témoin Pasto’ – Christiane et Roger RICHARD pour le  18 janvier 2009

Journée mondiale du migrant et du réfugié. Eglise Notre Dame Thionville 57.

 

Depuis un peu plus d’une année nous visitons avec l’équipe de paroisse de la Pastorale des migrants,  les demandeurs d’asile logés dans les hôtels de Thionville et environ.

Nous voulons témoigner des conditions déplorables de leur placement :

Le manque de place , 1 chambre d’hôtel pour une famille de 3 personnes,

pas le droit de faire à manger chaud , pas de machine à laver le linge

et  pour finir les ennuis administratifs avec la peur de se faire renvoyer dans son pays Pourtant , malgré tout cela ils nous accueillent avec joie, gentillesse et sont toujours prêts à partager le peu qu’ ils possèdent.

Nous sommes admiratifs devant leur capacité de résistance et  leur force de vie qu’ils déploient pour vivre dans la dignité.

« Je me sens le devoir d'être proche du clandestin et du réfugié ,quels qu'ils soient, ils sont nos frères et sœurs en humanité » a déclaré Jean Paul II et je nous ne pouvons  les laisser au bord de la route.

--------

 Bonjour à tous,
 Je m'appelle Locilia, je suis née ici et mes parents sont originaires du Cap Vert. Très jeune j'étais dans un club A.C.E ( Action Catholique des Enfants) , ensuite en équipe J.O.C ( Jeunesse Ouvrière Chrétienne) puis en aumônerie de lycée. 
 Je suis la jeune responsable de l'équipe du CCFD ( Comité catholique contre la faim) 
 de Thionville et vous livre ce poème :

 

 

Ouvrir nos cœurs

 

Ils sont dépouillés de tout…

Ils nous demandent seulement d’être accueillis,                          

D’être reconnus comme personnes,

D’être regardés avec amour et respect,

De n’être pas jugés.

 

Ils ont besoin

D’un sourire,

D’une main qui se tend pour serrer la leur,

D’un moment d’écoute très précieux,

D’un très petit espace de notre temps,

De nos journées,

D’un peu de nourriture pour leurs petits enfants qui ont faim,

De linge et de vêtements que nous avons jetés ou mis à part,

D’une visite qui peut illuminer leurs petites chambres d’hôtel,

De sentir qu’ils existent parce que nous les aimons.

 

Saurons-nous ouvrir nos cœurs,

Nous laisser envahir par la lumière de leur présence et leur espérance ?

Saurons-nous ne pas les laisser mourir de froid par manque d’amour ?

Saurons-nous nous approcher de nos frères étrangers qui vivent autour de nous ? 

 

D’après un texte de      Adriana COCCO

 

 

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16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 01:17

 

Dimanche 18 janvier, la Journée mondiale du Migrant et du Réfugié a été célébrée en l'église Notre-Dame de Thionville, en présence notamment de Mgr Joseph Muller et de Serge Philippi, curé de la paroisse. Durant la célébration, de nombreux témoignages ont  contribué  à rendre plus visible la richesse qui se vit au quotidien  lorsque « l'étranger qui frappe à notre porte se sent reconnu et accueilli ».


Mgr Joseph Muller a repris durant son homélie  une partie du message de Benoit XVI concernant cette journée et la mission de tous chrétiens d'accueillir l'étranger.

 

L'après-midi, avec chorales d'adultes et d'enfants, lectures de textes écrits par des migrants, en lien avec l'équipe de l'ACAT-Thionville, initialement prévu le 18 janvier se tiendra finalement pendant le Carême.

 


Saint Paul migrant, apôtre des peuples

 

Au cœur de l’année Paulienne le Saint Père invite l’Eglise universelle, en cette Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié, à contempler Saint Paul comme « migrant » et comme  « apôtre des peuples ». Ce n’est pas souvent que la dimension migrante de la vie de St Paul est mise en avant. Au cœur de la prière et de la réflexion de l’Église, le Saint Père a voulu rappeler combien la mobilité humaine marque l’Église dès les débuts de sa fondation et enracine son identité dans un voyage vers le Seigneur. En se donnant St Paul migrant comme modèle, l’Église est appelée à sortir de la sédentarisation, pour s’accueillir comme Église “pèlerine” de l’Évangile. C’est aussi pour l’Église une invitation à se recevoir comme Église faite de plusieurs peuples réunis par un même baptême, une même foi en Christ ressuscité, ce Christ qui fut au cœur de la vie et de la prédication de l’apôtre Paul.

 

Nos communautés chrétiennes en France sont invitées ce dimanche 18 janvier 2009 à se joindre à l’Église à travers le monde dans sa contemplation du mystère du Christ qui se révèle à travers la vie de St Paul. Cet apôtre des peuples est une figure riche de la vie de l’Église et l’exemple de son ministère et de sa vie peut nous éclairer aujourd’hui sur notre vivre ensemble en Église, une Église des peuples.

 

 St Paul est un apôtre qui a parcouru de nombreux kilomètres dans ses différents voyages. Il a été à la rencontre des femmes et des hommes de son temps. Il a rencontré des personnes de toutes les conditions sociales des pauvres et des familles riches et aisées, des juifs et des païens, des Grecs et des Arabes, des maîtres et des esclaves. Toute l’humanité pour Paul a le droit à l’annonce de l’Évangile. L’apôtre migrant des peuples, est attentif aussi à toute la personne, c’est toute la vie humaine qui doit être illuminée par la lumière du Christ ressuscité. Pour Paul on ne peut pas être un chrétien à temps partiel. Les nombreuses lettres que St Paul nous attentif, à la vie et la croissance des communautés chrétiennes qu’il avait fondées, des communautés ouvertes aux hommes et femmes de toutes origines.

Mettre le Christ au cœur de sa vie, le laisser la transformer, et annoncer cette bonne nouvelle aux quatre coins du monde est le cœur de la vie de St Paul migrant, apôtre des peuples.

 

Cette Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié est donc importante pour notre Église, qui de plus en plus est constituée par des femmes et des hommes de nombreux peuples différents, réunis par un même baptême, une même foi, vivant au cœur d’une société pluriculturelle. En de nombreux points, la vie de St Paul et celle des premières communautés chrétiennes sont pleines d’enseignements riches pour vivre en Eglise aujourd’hui.

 

Nos paroisses par leur capacité à vivre ensemble de peuples d’origines différentes, de situations sociales différentes, peuvent être un signe prophétique fort pour notre société qui, bien que marquée par le multiculturalisme, a beaucoup de mal encore à accueillir celui qui est différent, l’autre, l’étranger venu d’ailleurs.

 

Pour que ce signe prophétique soit efficace, il faut qu’il soit vrai et qu’il soit entendu et vu. Cette journée est donc un moment éminemment missionnaire pour l’Église, alors faisons nôtre cette phrase du psalmiste, qui résume peut-être le mieux la vie de St Paul migrant, apôtre des peuples : « Vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais. J‘ai dit ton amour et ta vérité

à la grande assemblée » (Ps 39).

 

+ Monseigneur Claude Schockert,

Évêque de Belfort-Montbéliard

En responsabilité auprès du SNPMPI

 

La Pastorale des Migrants - 269 bis, rue du Fg Saint Antoine - 75011 PARIS

Site :  www.eglisemigrations.org

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 17:01

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mmtc             Mouvement Mondial des travailleurs chrétiens

Message du premier mai 2008

Manifestons avec les travailleurs migrants

 

 
Les faits
 
        Au XXIème siècle, l’émigration vers un travail et une vie meilleure
Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens
est un défi majeur de notre société. Les pauvres de partout fuient la famine , l’oppression, les menaces de mort , l’expulsion, la destruction de la nature .Les travailleurs migrants sont acculés à des conditions de travail dégradantes , sans accès au droit du travail minimum . Ils sont victimes de trafiquants et sont souvent contraints à la prostitution , reconduits au pays sans aucune protection légale.
Tandis que nous les saluons en ce jour qui est le leur(jour international du travail) il reste un fait que de nombreux travailleurs subissent la répression. L’inégalité pour ce qui est des salaires, des conditions de travail et de sécurité n’a guère évolué depuis plus de cent ans pour les travailleurs migrants.
 
Causes et conséquences
 
Dans de nombreux pays, les migrants sont obligés de travailler un minimum de 16 heures par jour alors que les travailleurs du pays ne travaillent 8 heures par jour.
Les migrants souffrent quotidiennement de la faim et des persécutions. Ils sont souvent exploités par des intermédiaires et des politiques locaux car il n’y a pas de code du travail adapté à la protection de leurs droits.
La mondialisation économique, basée sur des politiques néolibérales a des conséquences néfastes qui conduisent à l’appauvrissement puis à l’émigration. La politique commerciale injuste de la Banque Mondiale, de l’OMC et du FMI détruit les structures économiques dans de nombreux pays et empêche un développement durable. Les gouvernements des pays du G8 ne proposent que des politiques symboliques pas de vraies solutions. Ils divisent les travailleurs en deux catégories : avec ou sans papiers ; ces derniers étant déclarés illégaux et pourchassés.
 
Notre foi
 
Pour nous chrétiens, les migrants sont nos frères et sœurs . Accueillir le migrant c’est accueillir Dieu parmi nous. Il n’y a pas d’étranger dans la Bible. L’évangile de l’amour du prochain, chez soi et à l’étranger (MT 22,34-40) exige de nous des actions de solidarité sans ambigüité avec notre frère étranger. La dignité de l’homme est une nécessité pour Dieu.

Nous avons vocation de rejoindre la lutte et la vie des travailleurs du monde ; grâce à nos actions avec et pour les travailleurs nous voyons des signes d’espoir dans les mouvements de tous les continents.

 

Les actions

Le mouvement mondial des travailleurs chrétiens est convaincu que le problème des travailleurs migrants est devenu un défi pour le monde .A la veille du 1er mai , fête internationale du travail, le MMTC salue tous les travailleurs et encourage à la solidarité avec tous ,quelque soit leur pays , qu’ils aient ou non des papiers.
 
Nous croyons dans la création de réseaux et d’alliances avec d’autres organisations de travailleurs au niveau mondial qui luttent pour que justice soit faite aux travailleurs migrants. Il faut faire pression sur les gouvernements pour introduire des articles de loi protégeant les droits des migrants.
Nous voulons défiler pour une société mondiale basée sur la dignité humaine comme il est écrit dans la déclaration des droits de l’homme des Nations Unies. C’est notre devoir ici et maintenant, de travailler à un avenir.
 
 

Conseil exécutif du MMTC      Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens


 
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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 16:44

LES CERCLES DE SILENCE

Une initiative des Franciscains de Toulouse :

En juillet 2006, un nouveau centre de rétention administrative a été ouvert à Cornebarrieu. Ce centre contient 126 places y compris pour les familles avec enfants.

Les réactions ont été vives dès le jour de l'inauguration. Le 4 octobre 2007, le CCFD, la CIMADE et la Pastorale des Migrants organisent une soirée d'information ; il y a plus de 200 participants. Des migrants témoignent. Des Franciscains écrivent au responsable de la Pastorale des Migrants, pour dire qu'ils sont retenus par leur Fête (St François d'Assise !), mais que leur absence de cette soirée d'information ne signifie pas « indifférence ».

Effectivement très vite ils décident de former « un cercle de silence et de prière » en plein centre ville, sur la place du Capitule, tous les derniers mardi de chaque mois.

Plusieurs groupes ou personnes ont contacté ces derniers jours les franciscains pour leur faire savoir qu'elles souhaitaient s'associer à leur protestation et à leur mouvement de silence et de prière contre l'enfermement des sans-papiers.

Dans un communiqué de février 2008, les Franciscains disent les principes qui les ont guidés et leur servent de boussoles aujourd'hui. Ils ne peuvent que se réjouir que cette initiative soit reprise par d'autres.

Dans d'autres villes de France, des membres de différents associations ou mouvements* mettent en place des cercles de silence avec leur coloration particulière, mais on y trouve une démarche commune :


-    Des cercles pour refuser que des hommes, des femmes, des enfants subissent des traitement inhumains du simple fait de leur situation irrégulière en France.

-    Des cercles pour rencontrer et soutenir ces personnes

-    Des cercles pour informer l'opinion publique

Ces cercles de silence sont une action non-violente, dans la durée.

Paris :

Tous les 3enres vendredi du mois

18 h 30-19 h 30

Place du Palais Royal 75001 Paris

Rennes :

Tous les lers mercredis du mois Place de la Mairie

Marseille :

Tous les lers vendredis de chaque mois 18h à19h Devant la cathédrale


Toulouse :

Tous les derniers mardi du mois

à 18 h 30

Centre ville, Place du Capitole,

Rouen :

Tous les 1er vendredis du mois de 18 h à 19 h Place de la Cathédrale


Lille :

Les derniers mardis de chaque mois

de!8H30à 19H30

Place de la République


Metz :           Tous les 30 du mois de 18h00 à 19h00 Place d'Armes, entre Cathédrale et Hôtel de Ville. Sauf pour:
28 février 2009,
le mardi 26 mai 2009, les 120 cercles de Silence de France se réuniront en même temps.

*Le cercle de silence est composé de citoyen(ne)s et de membres engagés au sein de :

AARAO, ACAT-France, CGT, Fédération de l'Entraide Protestante, Ligue des Droits de l'Homme, les Messagers, Mission Populaire, Évangélique, Pastorale des Migrants, Réseau Chrétiens-Immigrés, RESF (Réseau Éducation Sans Frontières) Réseau franciscain pour la Dignité humaine, la Paix et le Respect de la Création, Point 1, Eglise réformée de Rouen

Courrier  Pastorale des Migrants N°86                        Avril 2008

 

 

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 16:57

 

La lettre que le ministre de l'immigra­tion, de l'intégration, de l'identité nationale et du co-développement a adressée aux Evêques de France a suscité étonnement, réactions, silences et aussi des réponses. Des réponses enra­cinées dans la vie des personnes et la responsabilité ecclésiale assumée. Ci-dessous, un extrait, éclairant, de la réponse donnée par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille

 

     « Face à la mobilisation de l'Eglise, le ministre a écrit aux évêques de France. Je lui ti répondu en lui décrivant ce que je voyais sur Marseille. C'est-à-dire le climat de peur de personnes qui n'ont commis aucun fait délictueux mais qui se savent menacées parce qu'il leur manque un papier.

J'observe la grande souffrance de Marseil­lais qui soutiennent ces sans-papiers et qui assistent à des scènes peu glorieuses pour la France. Je vois aussi les belles réactions de Marseillais qui soutiennent ces gens. Je vois qu'on s'acharne sur des personnes qui vivent ici depuis des années.

Ce n'est pourtant pas à cause d'eux que nous avons le plus de soucis dans ce pays. Alors une politique autre de régularisation n'aurait rien de catastrophique. D'autant que je suis parfaitement d'accord avec le ministre sur le fait que la solution réside dans le co-développement, mais cela ne por­tera pas ses fruits en quelques mois. En attendant que fait-on ? On offre un ticket de retour aux gens qui viennent chez nous ? D'autant qu'ils ne viennent pas de gaieté de cœur, mais chassés par la misère, l'insécurité ou la guerre. »

 

Mgr Pontier, archevêque de

Marseille, lors de la cérémonie des vœux

                                          à propos de la lettre du ministre aux évêques de France

Revue Migrations et Pastorale- n° 333   Mars - Avril 2008 p.29

La revue Migrations et Pastorale est publiée par le Service National de la Pastorale des Migrants, elle veut être au service de l'engagement de l'Eglise avec les Migrants.

 

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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 01:35

PASTORALE DES MIGRANTS:

 

Service d’église qui permet la rencontre avec les personnes et

Familles ‘’venues de loin’’.

Accueil au Presbytère Notre Dame  de Thionville
des familles demandeurs d’asile
tous  les mardis après midi,  hors vacances scolaires.

Contacter Patricia AUGER -  Tél   03 82 52 61 11.

Email : patricia-auger@orange.fr

 

 Secrétariat national de la Pastorale des migrants (SNPM)

 Site : www.eglisemigrations.org/
                                                                                                       

ROME, Jeudi 21 février 2008 (ZENIT.org) -
Serbie : Benoît XVI encourage toute initiative de réconciliation

Appel à la prudence au Kosovo

Benoît XVI encourage toute initiative de réconciliation en Serbie et lance un appel à la prudence aux parties en présence au Kosovo. Il se réjouit de l'amélioration des relations entre catholiques et orthodoxes en Serbie.

Benoît XVI a reçu ce matin au Vatican le nouvel ambassadeur de Serbie près le Saint-Siège, M. Vladeta Janković, qui lui présentait ses lettres de créance.

Benoît XVI a souligné combien le Saint-Siège accorde de valeur aux rapports diplomatiques avec la Serbie, et a encouragé les efforts visant « à construire un avenir de paix, de prospérité, de réconciliation, et de coexistence pacifique dans la région, de façon à ce que la Serbie et ses voisins cherchent à prendre une place adéquate à l'intérieur de l'Europe ».

« Peu de pays du continent européen ont échappé aux dévastations de la guerre au cours du siècle dernier, et tous peuvent apprendre la leçon du passé récent », a fait observer le pape..

C'est pourquoi Benoît XVI a invité à travailler à un « avenir plus sûr », et il a rappelé que « l'identité et la riche tradition culturelle de la Serbie » et des Nations européennes est « profondément enracinée dans l'héritage de la foi chrétienne ».

« Je sais, a ajouté le pape, combien le peuple serbe a souffert au cours des conflits récents », et les autres nations des Balkans frappées par de tristes événements au cours des dix dernières années.

Le Saint-Siège, a souligné le pape, partage « le désir fervent que la paix qui a été atteinte conduise à la stabilité durable dans la région ».

C'est pourquoi, à propos du Kosovo, le pape a appelé « toutes les parties intéressées » à agir « avec prudence et modération et à chercher des solutions qui favorisent un respect mutuel et la réconciliation ».

Pour ce qui est de la « position géographique » de la Serbie, à la « frontière entre le christianisme oriental et occidental », qui lui offre « une occasion unique de promouvoir le dialogue œcuménique, alors que sa familiarité avec l'Islam, par sa rencontre avec l'empire Ottoman, et par la présence de nombreux musulmans aujourd'hui dans la région ouvre de riches possibilités pour le progrès du dialogue interreligieux ».

« Ces deux processus, a ajouté le pape, sont d'une importance extrême pour établir une compréhension réciproque plus grande et le respect entre les peuples et les nations dans le monde moderne ».

Pour sa part, le représentant serbe a dit souhaiter le soutien du Saint-Siège dans ses aspirations à l'intégration européenne, réclamant le même statut que « tout autre pays chrétien libre, infépendant et démocratique », ce qui signifie, disait-il, « son intégrité territoriale et sa souverainneté, y compris la province méridionale du Kosovo qui doit êre respectée ».

Anita S. Bourdin

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Journal La Croix 22/02/2008 18:30

Pour le clandestin, c'est l'Europe ou la mort



La France veut mettre l'immigration en tête des questions européennes. « La Croix » a enquêté au Mali pour savoir pourquoi ces jeunes risquent leur vie pour travailler en Europe

C’était à la fin 2006. Les deux cousins camerounais ont échoué, au Maroc, aux portes des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla. À la troisième tentative, l’un a franchi la première clôture mais s’est fait immédiatement intercepter. L’autre était bloqué devant le premier grillage. Triple échec vécu comme une catastrophe, une blessure, une humiliation.

Pire, comme une honte. Car c’est la honte qui les a fait partir. Honte d’être à la remorque de la famille quand dans la société africaine c’est le fils qui doit nourrir le père. Et c’est la honte qui les empêche d’avouer leur échec à leur famille et surtout de rentrer chez eux sans argent. Ils se sont repliés à Bamako, la capitale du Mali, après avoir été reconduits, sans aucun ménagement en plein désert, derrière la frontière du Mali.

Des refoulés, comme Patrice et Roméo, on en rencontre des dizaines au Mali. Des centaines se cachent. Des milliers se préparent à tenter une nouvelle fois l’aventure. Ils constituent la cohorte de ceux qu’on appelle les refoulés qui ne pensent qu’à repartir. En sachant pertinemment qu’ils risquent leur vie. Ils connaissent tout du voyage. Ils ont vu les images de naufragés, celles des morts du désert. Mais rien n’y fait, ils essaieront à nouveau.

Un projet de plusieurs années

Ils ne savent rien de la vie qui les attend à Paris car les médias maliens et les clandestins qui vivent ou ont vécu en France gomment cet aspect-là de leur aventure. Ils n’ont aucune garantie de travail en France, et pourtant nul ne les retiendra. Ils économisent sou après sou pour repartir. Le voyage est souvent, pour le jeune Africain, un projet de plusieurs années.

Longuement réfléchi. C’est lui qui décide de partir et en informe sa famille. Mais c’est parfois son père qui décide pour lui. « Un jour, mon père m’a dit : “On a vendu des bêtes, voici l’argent, tu pars demain et tu reviens quand tu auras de l’argent.” Je n’avais pas le choix. Je suis parti par le désert. Je n’ai pas pu passer mais je ne peux pas rentrer chez moi. J’attends pour repartir par la Libye. »

Le plus souvent, le jeune candidat au départ commence par faire une demande de visa de touriste au consulat de France. Des officines spécialisées dans la production de faux papiers lui vendent de faux certificats d’hébergement, de travail, de rémunération. « Avec Internet, des gens sortent des feuilles de paie, des contrats de travail plus vrais que nature », constate William Bunel, le consul général de France. Il analyse chaque dossier avec le plus d’humanité possible, en refuse un quart et sait parfaitement qu’entre 5 et 10 % des 15 000 bénéficiaires annuels d’un visa de trois mois resteront en France et deviendront des clandestins sans papiers.

"On ne peut pas rentrer les mains vides, ce serait la honte"

Pour obtenir ces faux documents, le jeune candidat aura dépensé 2 millions de francs CFA (3 000 €). Le tarif. Considérable pour un Malien. « Ce qui montre bien que c’est un vrai projet familial. Les parents ont souvent vendu une partie du bétail et les jeunes filles quelques bijoux pour permettre à un fils de se lancer dans l’aventure », explique Gérard Rosset, chercheur français, amoureux de ce pays qu’il aide par l’intermédiaire de la Cimade.

Ceux qui n’obtiennent pas le sésame du consulat partiront clandestinement. Par le désert ou la mer. « Avec 800 000 F (1 200 €) on peut se payer un passeur, se lancer de Gao, au nord du Mali d’où partent les convois clandestins en direction de l’Algérie, et aller jusqu’au Maroc, avec l’espoir de passer en Espagne », raconte Serge Daniel, journaliste béninois, auteur d’un livre remarquable, Les Routes clandestines, chez Hachette.

Et cette expédition s’effectue parfois par étapes puisque certains sont obligés de s’arrêter en route, en Algérie ou au Maroc, pendant six mois ou un an, le temps de refaire des économies. « C’est l’espoir de repartir qui nous garde, disent encore Roméo et Patrice. Ce n’est pas la difficulté qui nous arrêtera, c’est de ne pas savoir si ça va réussir. De toute façon, on ne peut pas rentrer les mains vides à la maison, car ce serait la honte. »

Partir est une épreuve quasi initiatique

Honte des enfants qui « n’assurent pas », honte de la famille dans le village. Ces arguments reviennent sans cesse et nos interlocuteurs commencent tous par la même explication. En Afrique et surtout au Mali, le voyage est d’abord culturel, inscrit dans les gènes, inévitable. « Le jeune doit affronter l’adversité pour montrer qu’il est un homme », explique le secrétaire général du ministère des Maliens de l’extérieur. Car le Mali a un ministère spécifique pour les quatre millions de ses compatriotes expatriés, dont trois millions sont en Afrique. « Il existe un droit inaliénable de se déplacer et on ne peut rien faire pour retenir les jeunes puisqu’on n’a rien à leur proposer sur place. »

Partir est une épreuve quasi initiatique dans cette Afrique où les frontières sont souvent artificielles. Les gens ont une autre vision de leur espace. Ils vont parfois cultiver au Sénégal alors qu’ils habitent au Mali. Comme le dit Georges Diawara, professeur d’université, « partir et prendre des risques, c’est intégré en nous. Au XIIe siècle nos ancêtres sont allés à La Mecque et c’était autrement plus périlleux que d’aller en France aujourd’hui. Nous sommes dans une zone sèche et les gens vont naturellement vers l’humidité. »

La migration est donc inéluctable. Plus il y aura d’obstacles et de règles restrictives et plus il y aura de morts sur la route, dans le désert ou sur l’océan. Mais rien n’y fera, ils partiront. C’est sur place qu’on le comprend lorsqu’un jeune médecin vous annonce qu’il va partir en France. « Un ami de ma famille m’a réservé une place dans une société de nettoyage. » Ce jeune diplômé de la faculté de médecine fera le ménage la nuit à Paris. Ensuite, il essayera, dit-il, d’être infirmier.

La pauvreté, le chômage et surtout l’absence de perspectives

Amadou Coulibaly, universitaire malien venu exercer à Orléans, n’envisage pas d’autre solution, à court terme, que l’immigration. « Il y a de moins en moins de petits boulots. Qui pourrait oser dissuader un jeune de partir. On peut lui dire les risques qu’il prend, mais au nom de quoi le retenir au pays quand on n’a rien à lui proposer sur place. »

Voilà la deuxième raison de cette immigration inéluctable : la pauvreté, le chômage et surtout l’absence de perspectives. Les jeunes diplômés, sans emploi, et surtout sans espoir, vont chercher ailleurs. Un jeune qui arrive en France consacre un tiers de ce qu’il gagne à vivre en France, souvent dans un foyer, un tiers à rembourser son voyage et à faire des économies, et un tiers pour sa famille et son village. Cette migration est vitale dans un pays où 70 % de la population a moins de 30 ans. Vitale pour eux, pour leur famille, leur village, leur pays. C’est pour cette raison qu’on ne l’arrêtera pas.

Dominique GERBAUD

 




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